A l’intention de nos membres et visiteurs de notre site, l’état des travaux au 18 janvier 2016 sur le projet de Charte des Aires Marines Protégées.

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Mais quelle est l’utilité de cette charte ?

Elle prouve que les usagers de la mer, professionnels ou plaisanciers, dépassant les particularités de leurs activités, se réunissent pour préserver ensemble les espaces marins.

C’est un acte fort par lequel les usagers de la mer, professionnels et plaisanciers, représentés par leurs associations, s’engagent pour un accès responsable et durable au domaine maritime. Cet accès doit être compatible avec la préservation des zones les plus vulnérables.

C’est pourquoi la charte est aussi un guide de bonnes pratiques favorables à la conservation des habitats et des espèces.

Le Groupe de Travail souligne ainsi que les usagers de la mer, dès lors qu’ils sont réunis en associations, sont des forces de proposition et, par conséquent, des interlocuteurs essentiels. À l’heure où la préservation des milieux marins et de leurs ressources exige un effort sans précédent, les associations apportent leurs idées et les moyens pour agir. Ainsi, la préservation des milieux marins doit se faire sur la base de la concertation avec les usagers, non sous l’effet de mesures souvent jugées arbitraires et punitives.

Etant donné que ce document de travail  émane des propositions  des nombreux usagers de la mer qui forment le GT, la variété et la richesse des propositions sont très grandes. C’est pourquoi le document paraît  encore bien touffu.

Plus pour longtemps, car la rédaction de la Charte est entrée dans sa dernière étape : celle de la synthèse. Pour simplifier le document, le Groupe de travail a retiré les propositions et les engagements faisant double emploi avec la législation en vigueur. En effet, les lois régissant l’usage du domaine maritime s’appliquent de toute façon à l’ensemble des aires marines, protégées ou non. Par exemple : les mailles et quotas révisés chaque année, les réglementations propres à la plongée, à la chasse sous-marine, à la navigation de plaisance etc. »

Nous rappelons que la FNPSA, dès sa création, avait déjà publié sa charte de bonnes pratiques. Notre présence dans le Groupe de Travail est une nouvelle concrétisation de notre engagement pour une pratique sportive durable. Lien )

 

 

De façon hautement symbolique, notre fédération est membre de l’IFSUA et de SURFRIDER, associations internationales qui œuvrent pour une pratique responsable et durable  des activités liées au milieu maritime et de façon générale, au milieu aquatique. En effet – et c’est l’orientation de Surfrider- à quoi bon protéger la mer si les rivières restent polluées…